Le sig, diminutif de « système d’information géographique » est un outil informatique qui collecte, organise, traite, stocke et exploite des données géographiques pour constituer des plans et des cartes qui serviront de référence pour les activités des entreprises ou même pour les recherches des particuliers et du grand public.
Comment fonctionne le Système d’Information Géographique ?
Le système d’information géographique, exploite et collecte les informations géographiques sous forme de couches. c’est un concept complet, qui reste facile à utiliser pour résoudre de nombreuses problématiques. on y retrouve :
- Un affichage sous forme de couches : les routes, les immeubles, les entreprises, les rivières et ainsi de suite… sont représentés par des objets géographiques auxquels on a attribué une forme spécifique et une description (sémantique). Ces objets constituent les couches d’information qui se superposent selon des thèmes différents.
- Le niveau géométrique des objets : il consiste à décrire la position qui se traduit par leur latitude et leur longitude ou par leurs coordonnées X, Y dans une projection. Il décrit aussi la forme de l’objet, par exemple, les points pour les villes, entreprises…etc, les lignes pour les routes et les chemins de fer et les polygones pour les communes.
- La sémantiques des objets : à chaque objet, correspond une fiche contenant toutes les informations le décrivant ( nom de la ville , le type d’entreprise , type de l’occupation des surfaces…etc. ).
A quoi sert le Système d’Information Géographique ?
Les fonctions d’application du système d’informations géographiques sont vastes. Elles vont du simple besoin de cartographier une surface à celui de procéder à des analyses complexes.
De plus en plus généralisé, il constitue, aujourd’hui, un outil indispensable à tout type de projet notamment la gestion de l’urbanisme.
Le sig nous permet de répondre à 5 principales questions :
- Où ? : où trouve-t-on cet objet ? Où sont répertoriés les objets du même type ? ces questions nous permettent de connaître les orientations spatiales d’un objet.
- Quoi ? : qu’est ce qu’on peut retrouver à cette position ? cette question met en évidence tous les objets situés à un endroit précis.
- Comment ? : comment adapter un projet d’aménagement de territoire sans atteindre les paysages environnants ? Cette interrogation répond au problème de l’analyse spatiale.
- Quand ? : à quel moment les phénomènes et les objets ont changé ? Elle permet donc de répondre aux problèmes d’analyse temporelle.
- Et si ? : et si l’on rajoutait un objet ou un phénomène à un endroit, quelles seraient les conséquences sur le reste des objets déjà présents ? Ce questionnement permet de répondre à la problématique de prospective.
Le sig, aujourd’hui, n’est plus destiné qu’aux grandes structures, il intéresse aussi le simple utilisateur net pour les recherches de localisations basiques.