Notre vie entière est jalonnée par les choix que nous faisons. Il est impensable d’avancer dans la vie sans être confronté à une multitude de choix qui s’offrent à nous, sonnant le plus souvent comme des questions existentielles. Prendre telle ou telle autre direction est une décision souvent enquiquinante pour ne pas dire angoissante. Car les décisions que nous prenons, les choix que nous faisons aujourd’hui auront des répercussions inévitables pour demain, d’où cette dimension sacrale qui auréole tout choix de vie, tout mode de vie.
Comment bien choisir « sa vie » ?
Tout choix rationnel et bénéfique devrait en principe passer par cinq étapes successives :
- Faire le vide autour de soi : selon certains sophrologues, quand un individu souhaite faire un choix important, il se doit de faire le vide autour de lui. Se mettre de préférence dans un lieu calme, identifier les tensions et blocages qui tétanisent son corps afin de les éliminer et se rendre réceptif à son bien-être et expulser sa négativité.
- Se munir d’une feuille et d’un stylo : lors d’une décision importante ou d’un choix à faire, il est conseillé de coucher sur papier son projet en le détaillant le plus possible comme on le raconterait à une tierce personne. La rédaction circonstanciée permet d’identifier les points forts ainsi que les failles de son projet, ce qui permet de faire le choix le plus pertinent.
- Suivre son instinct : être à l’écoute de ses intuitions, de ce monde intérieur qui bouillonne, s’avère parfois plus fructueux qu’un choix fait rationnellement. Par exemple, face à certaines personnes, notre corps se crispe, se contracte ou au contraire se détend, à partir de là, ces intuitions peuvent féconder de réelles réflexions et décisions qui aideront à faire un choix.
- Tenir compte des autres : hiérarchiser ses centres d’intérêts (centraux et secondaires).
- Passer à l’action : c’est l’ultime étape qui doit se faire en toute sérénité, après avoir mené à bien les 4 précédentes.
Notre vie : la choisir ou la subir ?
Les choix que nous faisons dans notre vie dépendent entièrement de notre perception des choses. Si l’on est défaitiste, qu’on sombre facilement dans le fatalisme ou qu’on adopte une posture victimaire, l’on passera inévitablement sa vie à la subir et avoir l’impression de ne posséder aucun pouvoir sur le cours des événements. En effet, il est inutile de chercher systématiquement des coupables, des fautifs, des tiers à blâmer et de devenir pleinement responsable de sa vie, de ses choix et accepter ses échecs comme ses réussites. Ainsi, on se débarrasse du poncif tant répandu que les choix de vie que nous accomplissons sont tributaires des autres, de la malchance, de la poisse ou tout autre pensée magique qui nous donne l’impression d’être passif et contraint de ne pas choisir.